18 Février 2025
Mercredi 12 février, Anne-Sophie Grimard, guide-conférencière du Pays d'art et d'histoire, accueillait, dans l'ancienne chapelle du château, une quinzaine d'enfants pour évoquer le "varou", loup-garou de nos contrées.
Du loup au loup-garou et au varou -
Après avoir rappelé l'existence des derniers loups vivant en meute dans la région au XIXème siècle, le groupe a identifié le varou : homme-loup peu recommandable au hurlement inquiétant. La démonstration de ce cri a d'ailleurs été faite par l'animatrice !
Il se dit que dans le Bois des Roches, autour de Rocheville, il vaut mieux éviter de sortir les soirs de pleine lune. C'est qu'on peut y croiser le voleur de tronc qui, après avoir opéré dans l'église, a refusé d'avouer son larcin. Transformé en varou, il a semé la terreur dans la région. L'histoire affirme que la seule voie de salut consiste à disposer d'un fusil chargé de balles trempées dans l'eau bénite ! Encore faut-il bien viser, entre les deux yeux.
De l'histoire à la construction du masque -
Les histoires inquiétantes issues des légendes ont laissé ensuite place à l'élaboration d'un masque de varou. À partir d'assiettes en carton, les jeunes, parfois aidés des adultes, ont réalisé tracés et découpages. Peu à peu, ils ont élaboré le masque de l'animal légendaire.